Gouvernance participative et résilience face aux changements climatiques dans la Baie-des-Chaleurs
Depuis plusieurs années, des études effectuées notamment par le Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières (UQAR) et OURANOS ont documenté les dynamiques côtières, et l’érosion des berges dans l’Est-du-Québec. Dans une optique de transfert de connaissances dans le milieu, quatre municipalités (Carleton-sur-Mer, Maria, New Richmond et Bonaventure), en collaboration avec le Cégep de la Gaspésie-et-des-Îles et son centre de recherche en innovation sociale (CIRADD), ainsi que le Comité ZIP Gaspésie, développent un projet pilote afin d’améliorer les capacités des communautés à gérer les zones côtières et à s’adapter aux changements climatiques.
LES OBJECTIFS
- Impliquer les acteurs locaux (citoyens, organismes de la société civile et autorités municipales) dans les processus de décision concernant la gestion des zones côtières;
- intégrer la gestion des risques climatiques dans les décisions;
- utiliser les résultats des recherches scientifiques pour que les collectivités en tirent les avantages.
LA MÉTHODE
La coconstruction : une approche participative innovante où citoyens, organismes, employés municipaux et décideurs sont parties prenantes de la démarche. C’est un travail faisant intervenir plusieurs disciplines et spécialités et tenant compte de l’opinion de l’ensemble des acteurs tôt dans le processus qui mènera aux décisions prioritaires dans l’aménagement des zones côtières.
LES RÉSULTATS ATTENDUS
Mise en place d’une stratégie d’adaptation et de résilience face aux changements climatiques. Il s’agit d’un outil spécifique à la réalité de la région qui permet une planification des mesures d’adaptation aux changements climatiques. Cette stratégie intégrera différents livrables comme des fiches d’information, de sensibilisation et de recommandation des interventions par secteur, un plan d’action et des guides de bonnes pratiques pour les citoyens, les employés et les élus.
L’ÉCHÉANCIER

Ce projet bénéficie d’une aide financière du gouvernement du Québec tirée du programme Climat municipalités – Phase 2 et rejoint les objectifs du Plan pour une économie verte 2030.